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... de nouvelles aventures à suivre sur un tout nouveau blog qui est en chantier actuellement.
Mes péripéties en Asie du sud-est : Thaïlande, Cambodge, Laos, Viêt-Nam...
En octobre sur vos écrans
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Voici un moment que je n'ai plus rien posté sur ce blog, et vous avez tout à fait raison de m'en faire la remarque. Sachez cependant que j'ai une excellente excuse, comme toujours ! Depuis mon arrivée sur le sol argentin, le serveurdl'eklablog me refuse l'upload de photos (quand je vous dis qu'on est toujours emmerdés par l'informatique...)
Vous devrez donc vous contenter de me croire quand je vous dirai que le sud de la Bolivie était tout simplement magnifique et que l'Argentine c'est vraiment très européen.
Si j'en ai encore le courage, je posterai des photos après mon retour en France qui aura lieu le 8 avril, déjà !
Je vous dis donc à très vite, merci d'être passé par ici et à bientôt pour de nouvelles aventures.
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Pardonnez mon humeur badine qui me pousse à écrire un titre que d'aucuns pourraient qualifier de déplacé. C'est qu'au Chili, j'y suis ! Et le tremblement de terre, comme vous tous, je l'ai découvert aux infos du matin.
Dans un pays qui fait 200 km de large sur 4300 de long, il est facile de se trouver très loin de l'épicentre, comme par exemple à Arica, à la frontière avec le Pérou, à plus de 2000 km des lieux du crime.
Bref je suis saine et sauve, enfin sauve surtout !
Comme le septième séisme le plus puissant de tous les temps a mis en branle la machine à médiatiser et que vous avez dû avoir droit à toute sorte d'images de désastre. Bande de petits veinards, heureusement que je suis là pour vous montrer un autre visage du Chili...
Déjà 8 H que nous avons quitté La Paz dans un bus qui pue la pisse. L'amorce de la descente sur la ville d'Arica nous fais tordre le cou : nous guettons l'océan.
Arica est la ville la plus sèche au monde. La légende veut qu'il faudrait un siècle pour remplir un verre d'eau de pluie.
Iquique, après de longues heures de bus, on a l'impression d'être arrivé loin dans le sud. Presque !
Iquique, plage, immeubles, surfeurs et rentrée des classes.
Iquique, tous les chemins mènent à la plage.
Et quelques oiseaux pour les dernières photos du Pacifique. Demain direction le désert de l'Atacama, puis ce sera l'Argentine, déjà...
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Tout le monde connaît depuis sa plus tendre enfance l'existence d'un lac au nom aussi risible qu'improbable : le lac Titicaca. En grandissant, certains d'entre nous auront appris qu'il s'agit du lac navigable le plus haut du monde : entre 3809 et 3811 mètres ! Mais, ce lac serait-il en pente ? Que nenni ! Il est juste suffisament grand pour se payer le luxe d'avoir un système de marée.
La signification du nom du lac demeure incertaine : "roc du puma" ou "puma de pierre" ? La seule certitude est que le nom est d'origine Aymara, et que les nombreux locuteurs de cette langue n'arrivent pas à s'entendre sur les subtilités d'interprétation. Un peu de culture ne faisant jamais de mal, quelques mots sur l'Aymara. Il s'agit d'une langue véhiculaire qui aurait été créé à partir des différents dialectes en usage sur les rivages du lac Titicaca pour permettre d'unifier les communications, un Esperanto qui aurait pris, quoi. L'Aymara a notamment été répandu par les Incas dont certains linguistes soutiennent que c'était la langue officielle de l'empire (et non pas le Kichwa comme aiment à le colporter les vendeurs de chez Decathlon). Cette langue compte aujourd'hui quelques 2 millions de locuteurs, la quasi-totalité en Bolivie.
Les îles flottantes d'Uros sont des îles artificielles. leur sol est constitué de couches de tortora, plante aquatique locale ayant la particularité d'être poreuse.
Selon la légende, les Uros ont conquis le lac pour échapper à l'impôt sur la terre instauré par les Incas. L'évasion fiscale, déjà !
Le tortora se mange, c'est plutôt fade, mais assez nourrissant. Grâce à la pêche et au ramassage des oeufs des oiseaux du lac, la population Uros continue à vivre simplement. Mais cette tranquilité est menacée par un tourisme de plus en plus massif qui encourage le commerce de l'artisanat local et la consommation de coca-cola.
Alors que nous soufflons dans nos mains et ajustons nos capuches pour se protéger du vent glacial qui balaie les îlots, nous remarquons que la totalité des habitants sont pieds nus... et que les petites filles ont la morve au nez !
L'Isla Taquile, l'une des trois principales du lac, est habitée par une communautée officieusement autonome de 1700 habitants.
Lorsque le soleil se montre et réchauffe l'atmosphère de ses rayons mordants, l'ambiance se fait médierranéenne.
Pas de routes, pas de véhicules motorisés, peu de panneaux solaires, l'Isla Taquile jouit d'un arriérisme qui lui assure une atmosphère paisible.
La petite ville portuaire de Copacabana, du côté bolivien du lac, vit essentiellement du tourisme. En se promenant dans les rues, on jurerait avoir débarqué en terre anglophone. Pourtant, la discrétion des Boliviens permet de maintenir une ambiance paisible et sereine.
Chaque soir, le lac nous gratifie de ses reflets étincelants avant de laisser place aux nuages et aux orages, eux aussi magnifiques.
Avant mon départ, un copain m'a dit que s'il disparaissait un jour, ce serait facile de le retrouver, il serait au paradis, sur Le Lac...
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