• Voilà maintenant deux jours que les fanfares s'échauffent un peu partout dans la ville ; la fanfare du 3ème régiment des bidasses du coin, la fanfare des pompiers, la fanfare de l'école de musique... Elles ont envahi la ville et tendent à sonner comme la banda d'Orthez au matin du dernier dimanche du mois de juillet : faux. Mais un faux enthousiaste, enjoué, tellement qu'il en ferait presque oublier qu'il est faux.

    Les vendeurs de crèches en plastique et de feux d'artifice se mutliplient à grande vitesse et les boutiques ont troqué reggaeton contre chants de noël mièvres. Je réalise en fin que c'est Noël, il serait temps, on est le 24 !

    Il faut dire qu'avec les 25° de moyenne malgré les quelques 2000m d'altitude, je ne me sens pas vraiment en conditions. D'autre part, le pays souffre de sécheresse, et le manque d'eau ne permet pas un fonctionnement optimal des centrales hydroélectriques. Résultat, chaque ville se voit privée de courant 2 heures par jour; pour économiser. D'où l'absence quasi-totale de décorations de noël qui auraient pu me mettre sur la voie.

    L'Equateur est un pays dont le nom même suggère un taux d'ensoleillement supérieur à la ville de Toulon, ville la plus ensoleillée de France comme aiment à le souligner ses habitants, ravis d'avoir quelque chose de positif à dire sur leur ville.

    Pourtant solutionner la question récurrente de pénurie d'électricité à grands coups d'installations solaires ne semble pas du tout d'actualité. Le gouvernement semble avoir plus d'intérêt dans les installations nucléaires (je croise les doigts sans grande illusion pour qu'Aréva ne soit pas dans le coup, mais je soupçonne en même temps le père Chavez de pousser à la consommation d'uranium vénézuélien), et la population civile ignore tout de cette technologie et des possibilités à l'échelle locale. La propagande fonctionne plein tube et les équatoriens croient dur comme fer que le nucléaire est la solution stable, fiable et non-polluante à leur malheur. Ben oui, zéro rejet de CO2, c'est pourtant simple à comprendre !

    C'est donc Noël et c'est aujourd'hui même qu'a lieu le fameux défilé "del niño viajero". Chaque année, un comité composé des huiles locales fait le tour des centres maternels de la ville à la recherche du petit chanceux qui, affublé d'un costume on ne peut plus doré, va se promener 10 heures durant dans toute la ville, à dos d'âne et sous un soleil de plomb. Toutes les mères normalement constituées rêvent pour leur fils d'un tel moment de gloire.

    Mais que ceux qui n'ont pas été retenus se consolent, il sufft que papa décore sa voiture et que les enfants déguisés prennent place dans le coffre laissé ouvert et en avant toute pour la parade !

    Deux heures durant se succèdent des centaines de voitures, toutes plus décorées les unes que les autres. Certaines avec goût, d'autres avec les fonds de greniers. A mesure que le défilé avance, je réalise que cette pratique doit être très ancienne. Renseignements pris, les peuplades pré-colombiennes organisaient des processions au cours desquelles chacun pouvait exposer à la vue de tous sa générosité envers les puissances divines au moyen d'autels d'offrandes mobiles.

    Le même paganisme se retrouve de nos jours dans la procession "catholique" : de nombreux véhicules arborent fièrement des chapelets de fruits ou de légumes, des ribambelles de petits pains, de savants arrangements de bouteilles de coca, jusqu'au bouteilles d'alcool trônant fièrement entre Marie et Joseph.

    Mais le clou du spectacle arrive après une petite demi-heure d'attente, lorsque sur le capot d'une énorme jeep je vois arriver un cochon rôti, entier, avec pomme en bouche et persil dans les oreilles ! Je ne peux réprimer un éclat de rire en songeant au banquet sous les étoiles...

     

     

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    La parade des voitures...

     

     

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    ...et des offrandes

     

     

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    Les enfants sont ravis de poser pour les nombreux objectifs. Vous avez reconnu la bouteille à droite ?

     

     

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    Le cochon !

     

     

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    L'après-midi traîne en longueur pour certains

     

     

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    Des parents ou des enfants, pas toujours facile de déterminer qui s'ennuie le plus.


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  • Ed n'est pas vraiment un chaman, même s'il aime à se présenter comme tel. Depuis 15 ans qu'il vit en Equateur, il s'est initié à tout ce que l'on peut trouver de spirituel dans le pays. Il a surtout usé et abusé de l'Ayawasca, breuvage traditionnel psychotrope, qui a finit par lui donner les yeux de la hyène de Walt Disney dont il partage le nom.

    Sorte de tisane de couleur orangée, le goût très amer de ce breuvage lui confère des propriétés purgatoire. Entendez par là qu'il est difficile de ne pas vomir après l'avoir ingéré. De nombreuses peuplades d'Amérique du Sud l'utilisent donc pour la purification du corps et de l'esprit.
    Célia, la chamane, la vraie, dont j'ai fait la connaissance il y a un peu plus d'un mois, nous a nettoyés de la sorte et au cours du quart d'heure de balayage énergétique auquel elle s'est adonnée sur moi, j'ai fait l'expérience de la tectonique de mes plaques internes : d'intenses mouvements d'énergie, et de nombreuses "choses" qui ont quitté mon corps. J'en suis sortie lessivée et j'ai aussitôt plongé dans des rêves colorés façon pochette des albums de Mika.


    Il y a 3 jours, lorsque Ed a commencé la cérémonie et nous a expliqué ce qui nous attendait, je savais bien que l'expérience serait tout autre. Il nous a d'emblée promis les effets hallucinogènes et l'accès à une sorte d'hyperconscience proche de la divination.

    En effet, les chamans utilisent le même produit de façon plus concentré pour entrer en transe. Mais de ce que je sais, c'est une expérience réservée au chamans et aux touristes en quête de sensations fortes ! Plus grand chose à voir avec la tradition telle qu'elle est vécue par les locaux.

    Et c'est fort ! Comparable au LSD (à ce qu'on m'a dit !). J'en ai ressenti les effets pendant près de 8 heures : un détachement du corps, une extrasensorialité et une sensation d'hyper lucidité pas facile à contrôler. Certains de mes compagnons en garderont un souvenir mitigé, ils auront passé de longs moments dans le noir, aux prises avec des pensées sombres et angoissantes (un bad trip pour ceux qui connaissent).

    Pour ma part, je n'ai pas pu me défaire d'un grand sourire profondément incrusté sur mon visage. De tout le temps où je suis restée "en l'air", j'étais un bisounours, pleine d'amour à distribuer autour de moi !

    Le lendemain au moment du débriefing, Ed n'a aucune réponse à apporter à nos nombreuses questions, il partage nos doutes et son discours ressemble plus à celui d'un illuminé qu'à celui d'un sage.

    Que l'Ayawasca m'ait révélé l'avenir, j'en doute fort, mais que Ed, le prétendu chaman soit accroc à cette drogue, je n'ai plus aucun doute là-dessus depuis que je sais qu'il s'y adonne au moins 2 fois par semaine.


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  • Non, ce n'est pas une faute d'orthographe, c'est simplement le nom commercial donné au téléférique de Quito. Après celui de Caracas exceptionnellement fermé pour maintenance et celui de Mérida exceptionnellement en panne depuis 2 ans, j'ai enfin trouvé à Quito un téléférique en état de m'amener plus haut.
    On est donc partis avec les copains en excursion à la mode "gringos" à plus de 4000 mètres d'altitude.
    L'engin de fabrication française (cocorico) rame grave (moins cocorico) : 40 minutes de trajet vers le sommet. Ce qui est censé nous permettre de profiter de la vue exceptionnelle sur l'immense ville de Quito : la ville ayant envahi une vallée plutôt encaissée, ses faubourgs s'étalent maintenant sur plus de 20 km du nord au sud.
    Malheureusement, nous n'avons pas vraiment choisi le jour idéal

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    A ce moment là de la montée, nous doutons sérieusement de nos chances de profiter d'une vue imprenable.

     

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    Au sommet, nous cheminons tant que nos poumons nous le permettent, rapidment épuisés par le manque notoire d'oxygène. Hillary joue les apprentis Saroumane et tente de commander aux nuages.


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    4300 et des "papas" mètres d'altitude, même pas fatiguée : c'est le point le plus haut que j'ai atteint jusqu'ici. Quand on sait que La Paz se situe à quelques 3660m, je doute que ce record tienne plus de quelques semaines !

     

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    A croire qu'Hillary aura été entendue des nuages, lors de la redescente, nous profitons de la vue sur le tapis urbain qui s'étale à perte de vue.


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  • Baños est comme chaque équatorien le sait, une petite ville thermale très appréciée des quiteños et nichée au coeur des montagnes, juste au pied du volcan Tungurahua, en éruption permanente depuis 2006.

    Ville à sensation me direz-vous, ce que je peux vous dire c'est que ses eaux thermales qui jaïssent du flanc du volcan à une température que j'aurais du mal à vous communiquer, ayant trouvé trop d'informations contradictoires, soignent au moins les gueules de bois.

     

    La virgen de agua santa, dont la statue monumentale surplombe la ville, ayant fait parler d'elle en sauvant je ne sais qui de la noyade, et je ne sais quel autre d'une chute dans le précipice, a désormais son propre musée, logé à l'étage du couvent-église-multifonction liturgique de la ville.

    Et avant d'y entrer, il vaut mieux savoir que le musée lui est consacré, car c'est quelque chose qu'on ne peut pas deviner juste en regardant la collection.

    En effet, les 6 salles du musée regorgent des différents dons fait par les fidèles à ladite vierge. Autant vous dire qu'on y trouvre de tout, mais absolument de tout : des photos d'inconnus, des chaussures, des tas de vieilles médailles, des animaux naturalisés, des jouets, des robes de mariée, des bouquets de fleurs en plastique, des coquillages, des peaux de bêtes, une machine à écrire hors d'âge, des collections de pièces de monnaie, des serpents dans du formol,... et toutes sortes "d'oeuvres d'art" dont j'aurais bien du mal à préciser le style. En bref, ce musée résume à lui seul les habitudes religieuses des équatoriens, une dévotion toute mêlée de paganisme, ainsi que leur sens de la collection si particulier. Voyez plutôt :

     

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    Bon c'était tentant !


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    La collection a beau être très drôle, les photos vous ennuiraient sûrment. Voici l'édifice en lui -même.

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    Sur les montagnes entourant la ville, il n'est pas rare de trouver de grands espaces de végétation noircie ainsi  que des fumées plus ou moins épaisses témoignant de la présence des évents du monstre.

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    De tout le temps passé dans la ville, le volcan aura joué à cache-cache avec les nuages, ce n'est que dans le bus du retour que j'arrive enfin à l'attraper.



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  • Moi

    Vous êtes nombreux à réclamer à corps et à cris des photos de moi, je me vois donc dans l'obligation de céder aux pressions de mon public et je vais verser, une fois n'est pas coutume :-), dans l'ego surdimensionné. Cet article me permettra entre autre de faire le point sur ces bientôt déjà 3 mois de voyages, de vous donner accessoirement des nouvelles fraîches et de vous montrer comment je suis bronzée et comment ma coupe de cheveux est passablement defraîchie.

    Je suis actuellement à Quito, capitale de l'Equateur pour ceux qui dormaient en cours de géo, depuis maintenant 3 jours. Je voudrais tout d'abord vous expliquer que je viens de passer 3 semaines coupée du monde dans une ferme communautaire sans électricité et avec le premier PC à 1H de bus. Autant vous dire que c'est reposant, mais on se sent un peu comme un bouseux moyen-âgeux par moment. La vie dans ladite ferme étant détaillée plus avant dans un autre article, je ne vous en dit pas plus ici et m'en reviens au sujet du moment : moi !

    Cela fera bientôt 3 mois que je vais sillonnant les routes du nord de l'Amérique du Sud (non je ne suis pas au Texas, relisez et essayez de suivre enfin !). Le premier mois et demi passé au Vénézuela a été plutôt remuant en ce qui me concerne. Je suis arrivée sur le continent avec peu d'espagnol, et une oreille pas du tout faite pour comprendre l'accent local impossible. En gros, l'accent vénézuélien est à l'espagnol ce que l'accent texan est à l'anglais. Difficulté de communication donc. Et crainte de tout et de tous. J'avais tellement lu de vilaines choses sur ce pays : vols, viols, cassage de gueule, et j'en passe, que j'étais en permanence méfiante, n'osant pas trop prendre de photo de peur de me faire remarquer, ne cédant que rarement à l'appel d'une conversation de coin de rue, restant cloîtrée à la nuit tombée... Et ce sentiment d'insécurité était en permanence entrentenu par les locaux qui n'avaient de cesse de me répéter de faire attention, de ne pas me promener seule...

    Après une période d'acclimatation et lorsque j'ai commencé à être un peu plus à l'aise avec la langue, j'ai pu commencer à démonter les mythes et vaincre les dragons. Cela m'a ouvert les portes de la communication avec ce pays chaleureux.

    A chaque nouveau voyageur qui me demande comment j'ai trouvé le Vénézuela, je réponds : chaud ! (en me mordant les lèvres pour ne pas répondre : "oh, très facilement, entre les Guyanes et la Colombie" ! Oui je sais, je suis drôle...) Cela laisse souvent les gens perplexes, pensant que je résume le pays à son climat. Mais l'ensemble du pays respire la chaleur des tropiques : les hommes sont chauds, les femmes sont chaudes, les échanges sont de chauds à brûlants,...

    Les commerçants ne connaissent pas la fraîcheur de l'accueil à la française par exemple, le boulanger flirte avec les jeunes filles, le boucher chambre les clients sur les résultats du baseball, la crémière engueule copieusement les enfants qui foutent en l'air sa boutique... Bref, un pays où règne une joyeuse pagaille, une sorte de mahgreb aux moeurs libérées.

    L'entrée en Colombie, qui fut une aventure en soit, a amené un peu plus de calme. Le pays est très montagneux et le climat y est plus frais, les gens sont par conséquent moins sanguins et très, voire trop serviable. Un gros changement comparé à la paresse vénézuelienne. Le fait que je sois accompagnée tout le long d'un compagnon de route m'a permis aussi de souffler : un peu marre de me faire draguer à longueur de journée, les façons latines ne sont jamais très subtiles voir carrément insultante pour les gringas.

    Peu, trop peu de temps passé dans ce pays, mais une sensation de calme tout au long de la traversée. Bien de loin de l'image violente que l'on en a, FARC et cartels obligent, la Colombie est tranquille, les gens sont sympathiques sans être exubérants et toujours prêts à donner un coup de main au touriste égaré sans pour autant le pousser dans les griffes de l'arnaqueur du coin. Ajoutez à cela que j'ai été un peu malade tout le long et que je n'ai pas profité du pays comme j'aurais voulu, et vous obtenez une excellente raison de revenir dans la région.

    Je suis ensuite arrivée en Equateur, le pays où tout est petit, à commencer par les gens. Je ne me lasse pas de regarder autour de moi dans les bus ou dans la rue, et de constater avec plaisir que je fais partie des plus grands, hommes compris ! Comme quoi tout vient à point...

    Tout est petit si l'on écoute bien, les gens abusent du suffixe -ito / -ita. Pour ceux qui séchaient les cours d'espagnol, ce suffixe permet de changer un mot en sa version plus petite. Par exemple : un gato = un chat, un gatito = un petit chat. On paye ainsi ses heladitos avec des dolaritos et des centavitos, on mange des desayunitos et on prend des busetas pour des trajets durant quelques minuticos.

    J'étais attendue à la communauté Rhiannon au début du mois de novembre. J'y suis arrivée plutôt fatiguée du chemin parcouru et en ayant besoin de faire une pause. La ferme aura été comme un refuge où je me suis ressourcée. C'était vraiment reposant de ne plus avoir à organiser le quotidien : que manger, où aller, à quelle heure passe le bus, où dormir, où est le cyber, combien retirer...

    J'y ai de plus fait de nombreuses rencontres, que des gringos plus ou moins hippies, dont certains que je recroiserai sur la route.

    J'en suis ressortie impatiente de repartir à l'aventure, avec plus que jamais l'envie de rencontrer et découvrir. J'ai tracé grossièrement mon chemin pour le reste de mon périple, voici le menu :

    • quelques jours à Quito
    • quelques jours dans le centre de l'Equateur
    • quelques jours dans le sud de l'Equateur
    • un passage sur une plage à surfeur de la côte pacifique péruvienne
    • découverte des trésors archéologiques du sud du Pérou
    • passage en Bolivie par le lac Titicaca
    • boucle en Bolivie par La Paz, Sucre et Potosi
    • passage au Chili par la vallée de Chungarà où je me suis laissée dire que l'on trouve des lamas élégants !
    • Désert de l'Atacama
    • entrée dans le nord de l'Argentine
    • traversée en direction d'Iguazu avec passage potentiel au Paraguay
    • puis descente vers le sud en direction d'Ushuaïa si j'ai le temps, sinon Buenos Aires suffira.

    Voilà la route qui s'ouvre à moi, avec toujours rien de figé pour une liberté de mouvements maximale. Qui m'aime me rejoigne en route !

    Et voici les photos tant attendues :

     

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    Le soleil contribue au creusage des rides...

     

     

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    Je suis toujours stressée quand je laisse mon appareil entre les mains d'inconnus, c'est jamais bien cadré ! En arrière plan, les arènes de Maracay (Vénézuela) la ville qui pue.

     

     

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    Ce soir là, la délicieuse Bianca (13 ans et une langue bien pendue) petite-fille de Luis et Maruja qui m'ont ouvert grand la porte de leur maison, joue les photographes. En bon modèle, je me plie à ses instructions.

     

     

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    En mode safari, sur le toit avec Tomas et Bart, 2 belges avec qui j'ai traversé la Colombie

     

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    Lors de mon passage dans les bureaux des services d'immigration colombiens pour situation illégale, j'ai dû faire ces magnifiques photos d'identité. (Oui, il n'y avait pas un chat à la frontière, alors on est passé en Colombie comme si de rien n'était... La régularisation nous aura valu une amende de 100€ !)

     

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    A Quito avec Whitney et Hillary, 2 américaines rencontrées à la ferme. Nous avons fêté Thanksgiving en avance.

     

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    A "Mitad del Mundo", je joue les équilibristes sur la ligne de l'équateur... Je suis pas sensée vous le dire, mais celle-là c'est la première ligne, dont la position a été calculée par une expédition française qui s'est plantée de plusieurs dizaines de mètres !


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    Défi relevé, quel est le prochain ?

     

    ps : ah, j'allais presque oublier, j'ai arrêté de fumer ! Et en fait c'est super simple... (pour plus de renseignements : easyway)


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