• Après avoir passé quelques jours d'acclimation à Macuto, où à part la plage et les mecs qui draguent, il n'y a pas grand chose à voir ou à faire, je suis maintenant bien remise du décalage et mon espagnol se porte de mieux en mieux.
    Prête donc à affronter la ville de Caracas qui après tout ce que j'ai lu me fait assez peur.
    Je quitte donc Macuto et prend le bus local qui me mène à la capitale.
    Le bus serpente dans la montagne au milieu de "barrios" faits de briques et de tôles : voilà la choc culturel !
    Au bout d'une demi-heure, nous voici rendus et mon voisin de bus, qui me répète en boucle que la ville n'est pas sûre, m'accompagne jusqu'à ma station de métro. Jusqu'ici, tous les gens à qui j'ai eu affaire m'ont assuré que le danger était partout et qu'il ne fallait faire confiance à personne, et pourtant chacun d'eux m'a rendu service et m'a facilité la vie.

    Je jette mon sac à l'hôtel et me rends dans le centre historique, zone sensible de la capitale à en croire les avertissements de tous. Cette partie de la ville rassemble tous les monuments historiques : c'est très joli, très "caraïbes" avec des façades de couleur lumineuses et des édifices à l'aspect soigné. Mais apeurée par ce que j'ai lu, je n'ose pas sortir mon appareil photo et me contente de me promener et de regarder.

    Le lendemain, je prends un peu d'assurance et fait quelques clichés rapides de la "Plaza de Francia" notamment (ah bravo le dépaysement !).
    Puis je passe l'après-midi dans l'immense "Parque del Este" où l'on peut trouver un vivarium, une volière et des centaines d'arbres exotiques.
    Ma première sieste en extérieur est interrompue par un garde du parc qui vient me demander de m'asseoir correctement, mais ne dit pas un mot au couple de jeunes qui se roule langoureusement dans l'herbe à deux pas de là. Devant mon air de totale incompréhension, le jeune me lance "C'est normal, ici le sexe est un sport national qu'il ne faut jamais interrompre" !

    Mon bus quitte la ville en fin d'après-midi pour m'emmener à Ciudad Bolivar, petite ville dans l'ouest du pays au départ de laquelle on peut explorer les plus beaux parcs nationaux du pays ainsi que le fameux "Salto del Angel", prochaine étape de mon périple.
    Je ne sais pas encore si je reviendrai à Caracas, C'est une ville bruyante, très bruyante, avec un trafic intense et un mélange architectural et culturel des plus surprenants. Je ne m'y suis pas sentie très à l'aise pour tout dire, à voir pour un autre passage ici.

    Caracas - Plaza de Francia - obélisque

    Caracas - les jeunes qui chantent

    Caracas - Gros lézard

    Caracas - Sport national

    Caracas - Entraînement

    Caracas - Plaza de Francia

    Caracas - Trafic


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  • Macuto est une ville difficile à décrire, coincée entre mer et montagne, village de pêcheurs à l'origine mais qui s'est transformé au gré de l'urbanisation galopante qui sévit sur toute cette partie de la côte depuis une grosse dizaine d'années. Les constructions typiques des caraïbes se disputent une place sous le soleil de plomb avec des buildings plus modernes tout en béton, créant un capharnaüm des plus colorés, mais pas vraiment charmant au final.
    Ici, ce n'est pas un coin touristique, d'ailleurs, en me promenant le long du front de mer, je jette des regards en coin à tous ceux qui pourraient paraître européens, mais qui sont en définitive des déscendants des colons espagnols.

    Macuto entre mer et montagne

    Macuto barque de pêcheurs

    Macuto Eglise

    Macuto maison des pigeons

    Macuto plaza de las palomas






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  • Cher tous,

    Voici enfin la mise en ligne de ce blog tant attendu !
    C'est donc ici que vous pourrez suivre mes aventures et voir quelques photos.

    Je commencerai en vous disant que je suis bien arrivée à l'aéroport de Caracas, et que j'ai eu la chance de tomber sur un ange gardien, répondant au nom de André.
    André est d'origine haïtienne et parle donc français, cela facilite les échanges, il faut bien l'avouer, car même si je me débrouille pas mal, je ne comprends pas tout, loin de là.
    André donc, chauffeur de taxi à ses heures, trempe dans toutes sortes de business.
    Il m'a trouvé un petit hôtel sympa sur la côte, à Macuto plus précisément, et a ensuite mis en branle son réseau pour trouver quelqu'un qui me rachète mes travellers cheques à un taux intéressant. Mission accomplie, me voilà à la tête d'une petite fortune en "Bolivares".

    Je vais pouvoir me lancer à la découverte de ce pays qui apparaît coloré, bruyant, grouillant de vie, et à la géographie étonnante. A Macuto, la montagne plonge littéralement dans l'eau, et pour rejoindre Caracas qui trône au milieu des montagnes, on peut choisir le téléphérique qui fait 5km de long et passe à près de 3000 m d'altitude !

    Il est temps pour moi d'aller me promener le long de la plage, à la recherche d'éventuels compagnons de route...


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